Conformément à ses missions, la CNSA finance la recherche sur le handicap et la perte d’autonomie. Elle n’est pas responsable des résultats obtenus par les chercheurs. L’objet de la diffusion de ces résultats est de stimuler le débat et la réflexion.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est aujourd’hui l’une des premières causes de handicap acquis en France. Afin de mieux accompagner les personnes et leurs familles dans cette épreuve qui bouscule le quotidien, il est nécessaire d’approfondir les connaissances des conséquences de l’AVC sur la qualité de vie et la participation sociale.
Le projet MIME a pour objectif de mieux comprendre les freins à une mise en place réelle et effective de l'inclusion scolaire, et d'évaluer dans quelle mesure il est possible d'utiliser la formation des enseignants comme levier pour favoriser l'inclusion des élèves en situation de handicap.
L’hémophilie est actuellement très bien soignée, et la scolarité des enfants en milieu ordinaire ne comporte pas de danger au quotidien. Néanmoins, ces élèves sont davantage en difficulté scolaire que leurs pairs sans qu’aucune raison objective ne puisse expliquer ce fait.
Dans le cadre de leur projet de recherche consacré à l’admission en établissements médico-sociaux pour personnes en situation de handicap, trois chercheurs interrogent la mise en place des Communautés 360. Ils montrent que les coordinations locales installées de longue date sont un atout pour ces Communautés ; pour autant, ils présentent l’empilement des dispositifs comme un point de vigilance à prendre en considération.
Dans un contexte de vieillissement de la population marqué par une volonté des Français de vieillir à leur domicile, il est important de réfléchir dès à présent à des formes d’habitat alternatives permettant de vivre, et de vieillir, dans un logement s’apparentant le plus possible au domicile ordinaire, loin des codes de l’institution.
En famille, dans le quartier, à l’école…, le développement de relations égalitaires entre les enfants en situation de handicap et leurs pairs est essentiel pour contribuer à l’objectif d’inclusion. Cela suppose de mieux connaître les facteurs susceptibles de favoriser ou d’entraver la création de ces relations.
Le développement des pratiques d’éducation thérapeutique s’inscrit dans un mouvement plus large de la société qui prend davantage en compte la parole des patients : ces pratiques ne sont pas sans effet sur la relation de soin entre médecin et malade.
Pourquoi des familles ou des personnes en situation de handicap, qui ont bénéficié d’une notification d’orientation, ne sollicitent-elles pas une admission en établissement ou un accompagnement par un service médico-social ? La finalité de cette recherche est d’identifier les motifs de ce non-recours, de décrire les éventuelles stratégies alternatives des personnes concernées et de leurs proches aidants, et de repérer les besoins non couverts, pour cette population qui échappe largement à l’observation médico-sociale.
La consolidation du statut de proche aidant rémunéré correspond à un besoin urgent de familles souvent aux prises avec des situations économiques, matérielles, mais aussi statutaires inextricables. Elle nécessite une réflexion collective sur les enjeux normatifs des nouvelles formes de solidarité, d’aide et d’échange au sein des familles, mais aussi sur la reconnaissance du travail d’aide.
En France, peu nombreux sont les travaux consacrés aux aides techniques par les sciences humaines et sociales : ils montrent l’intérêt de telles aides pour les personnes concernées et portent pour l’essentiel sur l’accès et l’acceptabilité de ces dernières. Pour prolonger ces analyses, les auteurs proposent d’étudier la manière dont les individus adoptent et articulent des aides diverses dans des situations données afin de compenser leur déficience.