Conformément à ses missions, la CNSA finance la recherche sur le handicap et la perte d’autonomie. Elle n’est pas responsable des résultats obtenus par les chercheurs. L’objet de la diffusion de ces résultats est de stimuler le débat et la réflexion.
Il n’existe pas aujourd’hui d’étude offrant un panorama complet des conditions de vie et de participation sociale des personnes atteintes de surdicécité. Or, pour mieux les accompagner, il est nécessaire de mieux les connaître.
La CNSA a confié à une équipe de chercheurs en sciences sociales une étude sur les pratiques d’admission des établissements spécialisés pour personnes en situation de handicap, peu encadrées et d’une grande variété. À partir d’une enquête auprès de 6 établissements pour adultes et enfants implantés dans un même département, l’étude permet d’appréhender l’admission non comme le résultat d’une confrontation
entre une demande et des places (plus ou moins) disponibles, mais comme le produit de logiques multiples et enchevêtrées impliquant les personnes et leur entourage, les gestionnaires associatifs, les
professionnels des établissements et les représentants des autorités publiques.
L’Observatoire du Samusocial de Paris a réalisé en 2011 deux enquêtes transversales (recherche HYTPEAC) auprès d’échantillons aléatoires de personnes sans domicile adultes francophones. Cette étude est la première à apporter des précisions sur les limitations d’activité des personnes sans domicile. Ces éléments sont précieux pour concevoir des solutions plus adaptées pour aider les personnes sans domicile en perte d’autonomie.
Ce travail de recherche a permis de révéler les difficultés rencontrées par les enseignants dans la mise en œuvre de la politique scolaire inclusive.
Le projet de recherche çATED-autisme a permis d’élaborer une application numérique sur tablette tactile de type agenda numérique pour des enfants présentant un trouble du spectre autistique (TSA). Il s’est ensuite agi d’étudier l’usage de cet outil dans l’environnement scolaire et dans un contexte d’apprentissage.
La maladie de Huntington est une maladie génétique rare qui débute après trente ans. Les chercheurs ont évalué les conséquences sur la vie des personnes à risque qui décident de réaliser un diagnostic génétique avant même l’apparition des symptômes.
Un meilleur accompagnement permettrait d’augmenter le nombre d’expériences d’inclusion réussies et de réduire les représentations négatives des troubles de la santé mentale au travail.
La question du handicap en prison est de nature politique. Elle articule des questionnements de santé publique et de droit. Cette recherche décrit et analyse les prises en charge des personnes handicapées incarcérées.
En France, les travaux portant sur la surdité sont consacrés à l’étude sociologique des communautés sourdes, à la langue des signes, mais encore peu aux discours perçus et aux réalités vécues par les parents entendants découvrant la surdité de leur enfant.
L’objectif de cette recherche était de montrer de quelle manière se construisent les interactions entre les personnes porteuses de trois anomalies chromosomiques distinctes et les environnements familiaux, éducatifs et sociaux dans lesquels elles vivent. L’enjeu consistait à mettre au jour les obstacles et les facilitateurs récurrents rencontrés dans les environnements traversés par les personnes ayant une anomalie chromosomique rare, dans l’accès à une vie adulte autonome. L’objectif opérationnel était de créer les connaissances et les savoirs pratiques permettant de réduire les obstacles rencontrés par ces personnes dans leur dynamique d’accès à une vie d’adulte.